Receuil 1997/2004
Juste que tu te sentes bien avec moi,
Que ma présence te soit agréable, que l’émoi
Suscité chez moi par ton bonheur
Te sois accessible ;
Enfin que tu comprennes, très chère ;
Constituent chez moi des désirs inégalables.
En cet instant présent et inégalés,
Je ne suis pas seul car,
Je pense à toi ;
Grâce toi,
Je me sens protégé par ton regard
De ce froid de canard, car,
Telle une gravure mobile, par
Ton souvenir aussi, je ressens cette chaleur.
Mouhamadou Falilou MBENGUE
« Mes réminiscences »
Je me sentais si bien alors, croyant que je savais.
Maintenant, sachant que je ne sais pas, me voilà :
Anxieux, déshabillé, perdu dans mes infâmes pensées.
Qui est ce qui sait, qu’est ce qu’il connaît, qui ne sait pas ?
Je me rappelle de cette voix qui m’est soudain parvenue,
Arrivant des gigantesques profondeurs, lointaines et obscures de la nuit ;
Qui me dit, sans procès, « tout homme droit doit savoir voir en lui le noir ».
Au même moment, redressé sur mon lit, je vis sur un miroir,
Placé devant moi, l’image de ma personne toute couverte d’or.
J’ aimais ma personne, aujourd’hui je l’aime plus encor.
De la mort survient la vie, de l’œuf vient la poule, de la lumière apparaît le noir.
J’aimais ma personne, aujourd’hui j’aime la personne.
A force de cultiver le moi, j’ai fini par voir le soir.
Me voilà, las de penser, las de courir, las de la cloche qui sonne.
Qui sème le grain, récolte la graine.
Je me rappelle de ces instants de peine
Où, pour ne pas dévoiler l’étendue de mon domaine,
Je luttais contre les forces naturelles et me couvrait de ridicule.
Je me souviens de cette pluie qui me narguait ;
Je me souviens de ce vent qui balayait mes outils
Sans même un regard pour cette horrible bonhomme accroché à un piquet.
Mouhamadou Falilou MBENGUE.
Une sorcière m’a ensorcelé,
Placé dans une souricière très compliquée.
Je ne puis m’en départir
Car, comme une drogue ; il m’arrive trop souvent de m’en réjouir.
De m’en réjouir comme tout esprit censé
Ne pourrait et ne pourrait le faire
Mais, que faire ?
Elle m’a enlevé toute lucidité ;
M’enivrant de son parfum d’été ;
Hypnotisé avec l’éclat de sa paire d’yeux ;
Envoûté avec son corps gracieux.
Mouhamadou Falilou MBENGUE
Fatou Samba
Du temps de nos ancêtres,
Tout était défini, tracé et être
N’était point une devise à tenir,
Pour ainsi dire.
Personne ne se souciait
De l’image qu’on lui donnait
D’après son appartenance.
On n’était sûr de sa place
On vivait en communauté.
Ainsi, on avait pas besoin de s’interroger
Sur la bonne conduite à tenir. Jamais
L’entente entre les sexes ne s’est présenté
Telle. Aurait-on imaginé, que de revoir tant
De perdition dans ce monde ? Pourtant, on le savait
Grâce aux messies du Tout Puissant
Que seul le temps guérirait le monde de la saleté.
Elle le rend de plus en plus mal accueillant
Pour nous. Ainsi, vivons nous notre ère et
Puisque ainsi l’a voulu Dieu : faisons tout pour en
Extraire une bonne fin.
Mouhamadou Falilou MBENGUE
Bébé
Je ne suis plus celui que l’on veut ;
Je ne puis plus être de ceux qui eux,
Ne perdent pas une miette de leurs ambitions.
Avancer sans reculer est une devise que
Je bannis de mes principes. Ma raison
Me dicte alors très souvent ce que
Je te livre à chaque prose ; ce qui
Résonne dans chaque mot et, dans ma vie,
Que je te transmets. Etre pour définir des
Expressions de ce qui est de la douleur, pour des
Solutions vers ce qui semble nous résigner
Dans mes combats ; ceci devient pour mes
Proches insupportables si d’aventure, il se serait
Mis du même côté que moi pour une quête
Vers ce sacerdoce qui est
Nos retrouvailles avec la légalité. Cette
Vie nous mène d’ailleurs trop souvent
A vivre en dehors des normes établies
Pour, faire partie de la mondialisation et pis
De la société anti-raciste. Au quotidien
Alors Bébé, ai-je besoin de ta personnalité
Pour survivre et vivre dans ma dignité.
Mouhamadou Falilou MBENGUE
Humilité
Sur terre il n’y a de fécond que ce qui [ressort de l’effort de la personne.]
Tout apprentissage passe indubitablement
[par la connaissance pour la personne,]
De ce qui ressort de sa dévotion. Pourtant
Etre empreint de cette sensation [d’impuissance]
Face à une certaine mesure dans la douleur [qui nous]
Renvoie à notre humanité, notre vergogne [et ce,]
Pour la viabilité de notre vœux pieux [d’accéder à la dignité pour nous]
Mais encore, pour notre descendance, [signifierait trouver la clé à]
La porte menant à la réussite. Nous [pouvons certes connaître la]
Gloire ou même plus, notre arrivée à une [certaine honorabilité méritée de fait]
Mais, Dieu existe et nous nous devons de [nous hâter]
Vers une persévérance viable dans tout [projet envers]
Ses Ndigueuls, ses plaisirs et, ses [récompenses si l’on y pense.]
Comme dans le coran , les hommes
[naissent libres et égaux mais, à travers]
La vie et l’espoir, tout le monde côtoie la [peur de perdre. Quand j’y pense]
Je me dis que je ne suis pas de ceux qui ont [peur de la défaite. A travers]
Les mers, les océans et les terres
[m’étant inconnues depuis ma naissance, toute ma vie j’ai recherché les solutions vers]
Mon ascension pour atteindre dans cette [vie, la solution adéquate permettant d’aller vers]
Ce qui est un idéal pour moi et ceux qui [prient pour moi. Jamais de ma vie]
Une manière de penser où de réagir ne m’a [appelé à]
Ce que je ne rejette où, ne mette en cause [face à la vie,]
Ma paix intérieur.. Etant de nature [orgueilleuse, je puis vous dire qu’à]
Toute chose une fin et, ma pensée va
[Vers]
La réalisation de mes projets dont la [réalisation ma paraît invivable.]
Mouhamadou Falilou MBENGUE
Naissance
Voici la belle histoire des petits hommes.
Histoire de la vie des bonshommes
De quelques centimètres venus de nulle part,
D’un quelque paradis astral ; faire part
D’une bonne nouvelle dans nombre de demeures ;
Quelque part, dans des familles de très bon cœur.
Mais, cette folle histoire telle que ;
Nous l’avons su, nous dis qu’une fois, il fût
Un de ces phénomènes qui quoique
Sa venue fusse une fête pour la gent humaine, fût
Accueilli dans une de ces familles sympathiques
Et, quoique fort bien traité, passa sa vie délibérément hors de leur demeure
Un jour pourtant, tandis que
Le soleil se levait dévoilant terre
Et sur terre, merveilles ; avec dedans ses habitants et leurs mythes ;
Pour, depuis son zénith
Retourner vers l’autre versant comme d’habitude ;
Il se réveilla contrairement que de coutume.
Il se réveilla sous le poids d’une grande servitude.
Il se réveilla certes, ce jour là dans son costume
De tous les jours mais, à cette date précise,
Sa vie bascula brusquement vers une nouvelle assise.
En effet, La Gaffe de son nom s’est vu placé devant
De nouvelles responsabilités inopinément.
Cela fait, il fût laissé pour compte et isolé cruellement.
Après ces évènements déconcertantes, fuguant ;
Il alla dans une grotte se trouvant au bord de la mer
Et se réfugia dans des vagues incessantes
De pleurs, de pensées incoercibles en arrière ;
Et laissa tomber sans remords ni autres regrets, toute
Réflexion et une bonne fois pour toute
Sa hargne résistante.
Malheureusement, un jour bénit de Dieu, des ravisseurs arrivèrent à l’assiéger.
Non conscient du danger
Qui plane au dessus de lui,
Se disant au fond de lui que l’on ne meure qu’une fois,
Il réussit à leur faire croire qu’il était lui,
Un messager du bon Dieu venu leur apporter une dernière fois
Une chance de se remettre en selle dans leur combat
Eternel. Peu à peu, le petit homme retrouva
Une joie de vivre. Epaulant sur une épaule ses responsabilités
De toujours et d’à jamais,
Il porta sur l’autre, ses compagnons de mésaventures
Avec l’intime conviction qu’un jour proche de son présent
Il pourrait contempler sa personne en se disant
Qu’à jamais il ne revivrait ses récentes aventures.
Se disant en même temps
Qu’à lors seulement
Il pourra se dire qu’il a réussit et ;
Ici vivre libre, alors d’un acte purement solennel
Il portera ses compagnons à terre et,
Leur tendra les bras pour une unité fraternelle.
Mouhamadou Falilou MBENGUE
L’école des stylos.
Première vision de la vie
Depuis la nuit des temps,
Et ceci, jusqu’à présent ;
Une bouée de survie
Pour moi et pour mon humanité, en
Cela je l’ai vu sous toutes les formes
Présente chez les autres. Sa force, est comme
Destructrice puisque démesurée.
Pour Dieu, nous nous devons de bouger
Les consciences et s’attacher
A la lutte pour la renaissance
Proche et viable de l’essence
D e notre présence sur terre.
Je me dois de le dire,
Seul l’amour peut nous mener à notre point de mire.
Mouhamadou Falilou MBENGUE
Repentir
Pour une fois que l’on se laisse
Aller, on pourrait facilement se laisser
Choir dans cet état d’esprit qui nous laisse
Toujours un choix difficile en lieu et
Place de nos rancœurs pourtant
Si facile à mener jusqu’à notre but.
Et pourtant, on pourrait se surprendre en
Pensant une fois que l’on y gît à plus
Que ce vice qui détruit plus
Qu’il ne forme ou n’aide ceux-ci
Qui se donnent la peine de le faire ;
Un beau présent. Amer
Est cette illusion qui te préserve
Dans des hésitations et cette poussière
Qui t’entoure, pour finir par te déchoir de tes rêves.
La vie d’un homme est semblable à
Une reprise d’un film qu’ils se repasse à
Vie. Essayant de l’améliorer, il tombe
De jour en jour dans des obligations
Nouvelles et plus que dures à vivre. S’il tombe
Il se relèvera mais les traces de son
Entorse seront bien visibles et ainsi il ne pensera
Nier ce que le présent lui fait vivre. Ce qui le surprendra
Ce sera sa manière de s’en sortir et d’oublier
Qu’il a chuté.
Mouhamadou Falilou MBENGUE
DECLARATION D’AMOUR
Peut-on déterminer l’ampleur
De l’effet que peut avoir,
Que peut prendre une déclaration intime ?
Je crois bien que non, mais à
Toi j’ai fait ma déclaration promptement. Je suis à même
De me justifier, mais je crois aussi que à
Cet instant précis, je n’ai point envie ou même
Le courage qu’il me faudrait
Pour assumer cet acte. Pourtant, il voudrait
Mieux, pour que cette relation dépasse
Notre entendement, t’en dire plus
Sur ce que j’ai sur le cœur.
Autrement dit, je pense bien que je n’ai plus
La notion de l’heure
Quand je reste auprès de toi et ce,
Sans aller contre ma volonté, sans que ma maladresse
Ne te dérange et sans que ta réserve ne me stresse.
Mouhamadou Falilou MBENGUE
Jalousie
Quand elle vient à nous, elle nous surprend.
Quand on le décèle en nous, on nous traite
De noms de chiens. Comme on vivait d’antan
Et, comme on continue à vivre. Prête
A nous rendre le prix de nos sacrifices pourtant, pour nos vies
Tout se paie. Et dans cette vie, tout nous surprend.
Comme si on pouvait deviner le présent,
Le futur nous vient à l’esprit voilé et caché. Le prix
A payer dans cette vie, se trouvant dans notre
Manière de vivre, nous pourrions arriver
A vivre un monde parfait en la maîtrisant. Pour votre
Sacerdoce, vous pourriez soulever
Ciel et terre ; et pour nos objectifs, nous
Pourrions remuer ciel et terre. Toutefois, pour nous
Qui ne maîtrisons aucunement cette jalousie,
Je voudrais dire que les questions de nos
Enfants ne serviront qu’à attiser les miennes. Pour vos
Rêves nous ferions l’impossible. Dans cette vie,
Nos croyances sont pour nous mais,
Nous ne nous en glorifions aucunement.
Alors, une fois pour toutes, pour la paix
Dans les mœurs, les cœurs, pour les âmes de nos ancêtres, ces ans
Sont dédiés à nos fils qui paient le prix
Depuis qu’ils sont nés, de leurs vies,
De leurs ambitions et de leurs erreurs passées
Et futures. Alors, s’il vous plait,
A vous nos frères et à eux nos semblables,
Essayons coûte que coûte, vaille que vaille
De la maîtriser. S’il vous plait, ce qui semble
Etre de la colère pourrait devenir de la jalousie. Ces mailles
Tressées par nos ancêtres pourrait aussi faire que, ce qui ressemble
A de la jalousie redevienne de la colère,
Dans cette vie et pour la misère.
Mouhamadou Falilou MBENGUE
A toi la première
La première fois que je l’ai aperçue,
Je me suis dérobé devant ta fierté.
La fois, où j’ai pu t’approcher, j’ai eu
L’impression de pénétrer
Dans un rêve. Je me dis encore
Qu’il faudra que je m’explique,
Tôt ou tard, comment j’ai pu à tort
Me bercer d’illusions. Que
Puis je faire pour me défaire de
Mes freins ? Que puis-je dire
Pour certifier ma bonne foi ? De
Ces questions naissent des erreurs
Qui me valent très chers. De ces doutes
Je tire que de critiques, que d’enseignement
Douloureux de la vie. Je le dis en
Toute franchise avec toi, j’ai envie d’union,
J’ai envie de cette passion qui
Me lie à ton image. Aujourd’hui, quelque
Soit ton degré de certitude envers ton
Amour pour moi, quelque soi
Ta capacité à me faire confiance,
Je n’ai plus en tête que ce sacerdoce,
Seul avec toi au royaume de l’amour,
Une unisson pour l’avenir et pour
Apaiser cette quête de quiétude
Qui me vaut depuis de
Nombreuses années, toutes les peines
Du monde. Je me saigne
Aux quatre veines
Toutes le fois où je t’approche. Ne
Souffre pas de mes caprices,
A chaque folie sa fin. Ce
Ne sont pas mes mots qui
Qui détermineront ce qui
Restera de mon amour présent.
Aussi, pour toi ces vers que je ressens.
Mouhamadou Falilou MBENGUE
Le mendiant
Je m’en allais tout gai
Vers mon invitation, en ce jour
De fête quand au détour
D’une rue, j’accueillis bouche bée
La main tendue d’un homme.
Seul sous un lampadaire,
Ce pauvre et triste bonhomme
Etait en haillons et assis par terre.
Son foulard descendait
Sur ses yeux comme s’il voulait
S’empêcher de voir le monde où il vit,
Comme s’il avait honte de sa vie.
Mouhamadou Falilou MBENGUE
Perdition
Pour ma première vision de ce monde,
Sachez que mes yeux semblent ne plus vouloir
Se rouvrir. Tellement l’éclat fût fulgurant. Immonde
A été mon idiotie. Pourquoi me suis-je laissé choir
Dans l’idée faite que je retrouverais ma provenance.
Je n’en peut plus de ce trou béant qui me paraît immense.
J’y suis tombé, je ne puis plus me hisser dehors.
J’étais hors de ma demeure pour une petite
Promenade avant le sommeil. Oh ! J’y suis encore.
Je ne demanderais point mes restes
Pour peu que je puisse me souvenir.
Atroce est à cet instant l’état d’esprit dont je me mire.
Ma raison, ma famille, moi ? Comment
Faire pour retrouver mon lit douillet dans
Cette pléiade d’incertitudes. Une fois pour toutes,
Je ne suis plus sûr de rien et surtout pas de ma route.
Mouhamadou Falilou MBENGUE
Idylle
Est-il vrai que la beauté de l’amour réside dans sa complexité ?
Quel principe ne pas transiger pour le fruit convoité ?
Que ne doit-on pas faire pour être aimé ?
Qui est-ce qui disait que l’amour nous rend aveugle ?
Non ! L’amour ne se veut-il pas plutôt aveugle ?
De la naissance au décès, la vie d’un homme
Est une succession de hauts et de bas.
Sa réussite s’élève indubitablement jusqu’aux dômes
En s’entachant ironiquement de multiples aléas.
L’homme est-il si sot pour rimer excellence à bonheur ?
Pourquoi alors se priver du moyen quand on ne peut avoir le meilleur ?
La prison ne peut empêcher à un homme de vivre libre.
A l’âme égaré en quête de repères, je ne puis indiquer
Que ce à quoi je m’applique à m’imprégner,
C’est à dire : vivre et laisser vivre.
Il ait des états d’esprit qui frisent l’impunité de l’incroyance.
Seulement, le divin fait bien la part des choses ;
On a que le fruit de sa semence suivant sa contenance.
En vous éveillant sur la beauté de l’absurdité puisse cette prose
Vous inciter à vous aimer en aimant votre prochain.
Sur ce, je puis vous assurer que le meilleur est le prochain ../..
Mouhamadou Falilou MBENGUE
Chanvre Indien
Première vision de la vie
Depuis la nuit des temps
Et, ceci jusqu’à présent ;
Une bouée de survie
Pour moi et, pour mon humanité ;
Je l’ai vu sous toutes les formes
Présente chez les autres. Sa force est comme
Destructrice puisque démesurée.
Pour Dieu nous sommes des brebis égarés ;
Pour Dieu nous nous devons de nous bouger
Dans nos consciences et nous attacher
A la lutte pour la renaissance
Proche et viable de l’essence
De notre présence sur terre.
Je me dois de le dire
Seul l’amour peut nous mener à notre point de mire.
Mouhamadou Falilou MBENGUE
Conte de fée
Dans une forêt semée d’embuches,
Sous une longue, longue nuit d’éclipse,
Roméo navigue entre une multitudes de bûches,
Faisant heureusement fort usage d’ellipses,
Pour retrouver sa bien aimée, Juliette.
Ceci, obligé qu’il est de jeter aux oubliettes
Son enthousiasme d’antan pour ne pas et ne pas
Informer ses détracteurs qui écoutent ses pas
Et, qui pas après pas le mènent sur une piste
Des plus sinueuses et sinistres dans une forêt déjà si triste.
Toutefois, dans son entreprise il ne veut et ne peut point
Retourner sur ses pas, à cause de la bravoure de sa conjoint.
Oui ! La dénommée Juliette a choisit l’atroce
Attente à la carrosse
Dorée offerte par les détracteurs de ce dernier.
Et, rien que pour ce geste, il s’est juré d’être en dernier le premier.
Mouhamadou Falilou MBENGUE
Serigne Cheikh Saliou Mbacké
Seul dans un abme de mconnaissance,
Enlev trs jeune que j’tais mon univers de jouissance ;
Rest seul avec, mes parents car, sans ami,
Il m’a dirig, guid, faonn une vitesse qui
Grandit de jour en jour ma personnalit.
Nul doute qu’ lui, je me donnerais. Car,
En ce monde, il reste le seul qui m’ait gard de ce retard
Chronique qui gangrène notre humanité,
Hostile qu’elle est à toute reconnaissance envers la puissance
Et l’unicité d’Allah. A mon guide, mon parrain !
Il reste le lion à la place des lions. Aujourd’hui, ce
Kaftan qui m’a ramené chez moi, alors qu’en vain,
Haut sur mes principes je désespérais d’autres choses, me plait.
Serait-ce parce qu’on ne se mêle pas à la masse et
A tous les débats, qu’on peut-être pris à partie ?
Le lion, est toujours à domicile. Si
Il s’instruit, il aide la nature, il régie la dominance
Outre intracommunautaire celle, sectaire. Je gît
Une fois dans l’espoir de le trouver et une autre, [dans celui]
Me poussant à me séparer de sa pensée. Est ce
Barké qui rime avec Mbacké ? Cheikh et Saliou vont ensemble,
A la rencontre de Mbacké. Ensembles,
Ces quelques rimes en guise de repentir, je sais que ni
Kafir ni fakir je ne suis. Je demandes une simple grâce.
Equilibre de ma génération, ces rimes pour lui le lion, pour sa puissance et sa grâce ../..
Mouhamadou Falilou MBENGUE
LAIC
Le Sénégal s’est défendu
De son appartenance, devant
Ses colons, envers l’Islam. De cet héritage du
Plus lourd des fardeaux certes, sur terre
Progressons nous avec des objectifs concis
De réussite. Que ne ferions nous ici,
Pour leur rendre à eux leur
Dignité et leur histoire ? Nos pères, nos sœurs,
Nos mères sont les initiateurs de cette
Grande avancée vers un monde certes,
Tout de confort fait mais aussi et surtout,
Sans grand réconfort pour nous ;
Fils de martyrs. Au Sénégal
La laïcité nous préserve tant bien que mal
Des oppositions entre hommes,
Dans les idéaux religieux et au sujet de la morale.
Nous prévalons nous en somme
De cette culture qui nous cale
Entre paix et doutes. Nous avons
Un sacerdoce, car si nous revenons
A un Islam qui est le cheval de
Bataille de ceux de Touba, de
Tivaouane ou d’ailleurs chez nos
Familles religieuses, à nos
Enfants offririons nous la chance
De vivre éloignés des soucis allant avec l’échéance
De la vie humaine et aussi de l’échec qui
Peut l’accompagner, à l’appel de Celui Qui Donne la Vie.
Mouhamadou Falilou MBENGUE
Laïcité
Lors de notre passage au monde,
A Dieu et ses prophètes nous
Invitions nous à obéir avec ce vœux se trouvant être de
Chercher à atteindre le juste milieu. Même sous
Influence, le respect des Droits et des réclamations de
Toutes les personnes dans la Nation reste légitime. Des
Elèves sommes-nous donc envers ce respect.
Mouhamadou Falilou MBENGUE
A toi la première
La première fois que je t’ai aperçue
Je me suis dérobé devant ta fierté.
La fois, où j’ai pu t’approcher, j’ai eu
L’impression de pénétrerer
Dans un rêve. Je me dis encore
Qu’il faudra que je m’explique,
Tôt ou tard, comment je puis à tort
Me bercer d’illusions. Que
Puis je faire pour me défaire de
De mes freins? Que puis je dire
Pour certifier ma bonne foi? De
Ces questions naissent des erreurs
Qui me valent très chers. De
Ces doutes, je tire
Que de Critiques, que d’enseignements
Douloureux de la vie. Je le dis en en
Toute franchise : j’ai envie d’union,
J’ai envie de cette passion que
Je pense être la raison qui me lie à ton image. Aujourd’hui, quelque
Soit ton degré de certitude envers ton
Amour pour moi ; quelque soitoit
Ta capacité à me faire confiance,
Je n’ai plus en tête que ce sacerdoce
Pour moioi ;
Seul avec toi au royaume de l’amour,
Une unisson pour l’avenir et pour
Apaiser cette quête de quiétudede
Qui me vaut, depuis dede
Nombreuses années, toutes les peines
Du monde. Je me saigne
Aux quatre veines
Toutes les fois où je t’approche. Ne
Souffre pas de mes caprices!
A chaque folie sa fin. Ce
Ne sont pas mes mots qui
Détermineront ce qui
Restera de cet amour présent
Pour moi. Aussi, pour toi ces vers que je ressens.*
Mouhamadou Falilou MBENGUE
Milady
Mon esprit se focalise
Malgré mes efforts sur toi.
Tes formes suffisent
Pour que je laisse ma réflexion moi,
Divaguer sur ta personne.
Tu me fais penser à toi.
Si je me donne
La permission de penser à toi,
C’est parce que je ne suis pas
Attiré par cette folie
Que serait, ma pensée vers cela
Qui serait pareil que du vol. Je me fies
A ta dignité, à ton entourage
Pour souffrir ainsi avec courage.
Telle une fleur qui oblitère
Dans mon cœur, mes artères ;
Tu m’empêcherais de respirer.
A cette heure
Si, tu étais une autre. Vers
Toi pourtant, va mon admiration.
Car, si tu n’es pas proche de moi ;
Si, tu n’es pas à moi,
Je sais que nous pourrions
Trouver le bonheur auprès
De ta maman et des
Autres de chez toi ;
Ces vers sont ainsi pour toi et moi.
Mouhamadou Falilou MBENGUE
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